Printemps des consommateurs / Scanaton 2019 à La Réunion
Le printemps arrive et comme chaque année votre association organise le « PRINTEMPS DES CONSOMMATEURS » à partir du 15 mars.
Cette année le thème retenu consiste à vous montrez et vous faire profiter de notre application GRATUITE: « QUELCOSMETIC »
Vous pouvez dors et déjà la télécharger pour votre SMARTPHONE sur Google Play ou AppleStore.
Vous pourrez alors en scannant simplement le code barre d’un produit cosmétique , savoir ce qu’il contient et son niveau de toxicité.
Une base de données de plus de 5000 produits .
Suivez nous pour en savoir plus très prochainement.
Contribution UFC au grand débat national : récupérer 9Milliards supplémentaires
La contribution des consommateurs au Grand débat national : Pour une progression durable du pouvoir d’achat de 9 milliards d’euros
Alors que le Grand débat national en cours répond à une crise qui a d’abord été celle du pouvoir d’achat, l’UFC-Que Choisir lance aujourd’hui « La contribution des Consommateurs » et les appelle à exiger, avec elle, une progression durable du pouvoir d’achat de plus de 9 milliards d’euros, soit plus de 320 € par ménage. Cet ensemble de 12 mesures concrètes, sans surcoût pour les finances publiques, porte en outre l’ambition d’une société de consommation responsable, protectrice de la santé et de l’environnement, et permettant à tous, sur tout le territoire, d’accéder aux biens et services essentiels.
Le pouvoir d’achat n’est pas qu’affaire de revenus
La première réponse du gouvernement aux légitimes attentes des Français en termes de pouvoir d’achat aura été un plan de 10 milliards d’euros de hausse des revenus et de baisses de taxes. Mais l’UFC-Que Choisir tient à rappeler que le pouvoir d’achat doit être abordé dans ses deux aspects conjointement : le niveau des revenus mais aussi celui des prix. C’est pourquoi l’association a établi une liste de douze mesures concrètes, à même de faire diminuer les prix en s’attaquant à divers rentes ou dysfonctionnements de marché. Par exemple, la suppression du relèvement du seuil de revente à perte sur les produits alimentaires, entré en vigueur au 1er février, pourrait permettre 800 millions d’euros d’économie, quand la portabilité du numéro de compte bancaire générerait 1,2 milliard de baisse des tarifs bancaires.
Ces réformes concernent prioritairement les dépenses contraintes des consommateurs, comme l’alimentation, la santé, l’énergie ou encore la banque. C’est ainsi un total de plus de 9 milliards d’euros qui peuvent être durablement dégagés en faveur des consommateurs, soit plus de 320 € par ménage et par an. Un plan qui doublerait l’ampleur des annonces présidentielles, sans peser sur les finances publiques.
La Grand débat doit être l’occasion de construire une société de consommation durable
S’il n’est pas acceptable de maintenir artificiellement des prix élevés en raison d’une concurrence insuffisante ou d’une régulation inadaptée, l’UFC-Que Choisir, loin des caricatures, ne promeut pas pour autant le « consommer toujours plus », mais le « consommer mieux ». C’est tout l’enjeu de ce plan, qui contient des propositions structurantes à même d’orienter les comportements de tous les acteurs vers une consommation plus vertueuse. Celle-ci se doit en effet d’être respectueuse de la santé et de l’environnement, et garantir à tous, où qu’ils se trouvent sur le territoire et quels que soient leurs revenus, l’accès aux biens et services essentiels. C’est dans cet esprit que nous demandons par exemple un allongement de la durée de garantie légale ou encore la libéralisation de la vente des pièces de carrosserie automobiles, pour favoriser la réparation et le réemploi des produits, plutôt que leur remplacement.
Aux consommateurs de voter pour soutenir leurs propositions prioritaires !
Pour que les consommateurs puissent soutenir et orienter ce plan en faveur du pouvoir d’achat, l’UFC-Que Choisir propose à partir d’aujourd’hui aux consommateurs de le signer, et de voter pour dégager les trois propositions les plus urgentes à leurs yeux. Cette mobilisation donnera plus de force à l’association pour porter ces réformes, avec l’aide de ses associations locales, dans le cadre du Grand débat national.
Décidée à mettre au cœur du débat actuel les enjeux du pouvoir d’achat et d’une consommation vertueuse et durable l’UFC-Que Choisir appelle les Français à voter en masse pour la Contribution des consommateurs, et demande aux pouvoirs publics la mise en œuvre dès cette année des mesures de ce plan.
Télécharger le communiqué de presse
Loi Alimentation = perte du pouvoir d’achat
La loi Alimentation va faire perdre du pouvoir d’achat
La loi Egalim, dite loi Alimentation, votée le 2 octobre 2018, est censée redéfinir la relation entre agriculteurs, industriels et distributeurs. Un texte trop flou qui se traduira par une hausse des prix pour les consommateurs, sans réelle contrepartie pour les agriculteurs.
Le chiffre : 10%. A partir du 1er février, les commerçants devront relever de 10 % le seuil de revente à perte des denrées alimentaires. En clair, un produit acheté 100 euros ne pourra pas être vendu moins de 110 euros.
La hausse des prix dans l’alimentation, qui entre en vigueur ce vendredi 1er février, s’établit à 6,3% en moyenne
Dans quel type de magasin y aura-t-il des hausses ? Pas dans les petits magasins de centre-ville ou les Monoprix parisiens, en tout cas, car les marges réalisées sur les produits y sont déjà supérieures à 10 %. En revanche, dans les hypermarchés qui se livrent à une guerre des prix – Leclerc, Géant Casino, etc. – comme chez les « hard discounters » (Leader Price, Netto, etc.), les hausses pourront être fortes. Or, ce sont ces magasins que fréquentent les Gilets jaunes. Ce sont donc bien les Français les plus modestes, avec un faible pouvoir d’achat,qui vont payer.
Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, indique que cela représente 4% des produits alimentaires, soit « 500 produits sur 13 000 » dans les supermarchés et « 800 produits sur 20 000 » dans les hypermarchés.
Cette mesure ne coûtera que « 50 centimes par mois et par habitant », estime Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, le principal syndicat agricole. Un chiffre que dément l’UFC Que Choisir , qui évalue à 1.4 Milliard d ‘euros le surcoût reporté sur les consommateurs. « Ce n’est pas en payant plus cher les cotons-tiges et les eaux minérales que l’on va abonder le revenu des agriculteurs »!
Les articles qui vont augmenter sont les produits d’appel qui ont une marge réduite (en dessous de 10%) car soumis à une grande concurrence. Selon le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, cela représente 4% des produits alimentaires, soit « 500 produits sur 13 000 » dans les supermarchés et « 800 produits sur 20 000 » dans les hypermarchés.
CONSEILS :
Voici quelques conseils pour vous aider à ménager votre porte-monnaie en ces temps de valse des étiquettes :
Privilégiez les marques de distributeurs. Si le prix des produits de marque (Lu, Danone, Ricard, Evian, etc.) risque de gonfler avec l’application de la nouvelle loi alimentation, en contrepartie, les distributeurs assurent qu’ils baisseront le tarif des articles estampillés MDD (marques de distributeurs Carrefour, Leclerc, Casino, etc.)
Des programmes de fidélité plus généreux. Pour amortir le choc tarifaire lié au relèvement du seuil de revente à perte comme à la limitation des « super promos », la plupart des enseignes ont prévu de faire des efforts, en proposant notamment de nouveaux avantages sur les cartes de fidélité des clients.
La parade de Carrefour. Le géant de la grande distribution par exemple, a déjà prévu de booster son programme de fidélité. A partir du vendredi 1er février, sur les 1 000 produits dont les tarifs augmenteront en moyenne de 5 % (soit de 35 centimes environ), l’enseigne en a sélectionné 200, parmi les plus consommés : « Sur chacun d’eux, nous offrirons une prime variant entre 5 centimes et 1,50 euro aux adhérents ayant la carte de fidélité », révèle Elodie Perthuisot, la directrice marketing de Carrefour France.